L'attractivité du Grand Paris continue d'évoluer
Crise sanitaire, transformation des modes de travail, quête d’une meilleure qualité de vie… Depuis bientôt deux ans, notre société subit de profondes transformations qui nous poussent à modifier collectivement notre appréhension des territoires. Que ce soit pour l’habitant ou pour l’entreprise, la question reste la même : dans son rapport à la ville, faut-il privilégier la proximité d’accès aux biens et aux services et donc accepter la densité, voire la promiscuité, ou au contraire, s’attacher à un espace de vie plus vert, plus spacieux, plus calme ?
Les entreprises ont-elles encore besoin d'autant de surface de bureau ?
Dans la continuité des travaux que Colliers France a mené en 2019 sur l’impact de l’arrivée du Grand Paris Express, nous avons prolongé notre réflexion en explorant des variables faisant davantage appel à la qualité de vie. Ce troisième volet de notre étude sur le Grand Paris met l’accent sur les territoires qui, dans les années à venir, s’inscriront plus efficacement dans le dispositif urbain francilien, soulignant au passage les opportunités ou au contraire les risques qui pèseront sur l’Ile-de-France demain.
Retrouvez les deux premiers volets de notre analyse sur le Grand Paris >
Dans les années à venir, les entreprises veilleront à mieux conjuguer performance économique et efficacité territoriale ; disposer d’un cadre urbain hautement qualitatif, d’une accessibilité maximale, dans un immeuble à haut niveau de services le tout pour un prix acceptable. Par conséquent, anticiper les immeubles ou quartiers sujets à désaffection, c’est aussi mieux en préparer leur reconversion. Quelles seront les conséquences du télétravail ? Colliers anticipe une concentration accrue des entreprises autour des grands hubs franciliens et notamment des gares, mais également un regain d’intérêt des entreprises pour la province et donc l’amorce d’une nouvelle dynamique au cœur de territoires parfois lointains mais très bien connectés à Paris.